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Pourquoi ces projets ?

Je me suis installé à Angers suite à l'embauche de ma compagne dans une entreprise Angevine. A notre arrivée, je me suis occupé de mon fils âgé d'un an et demi à l'époque.

 

Avec mon garçon, nous allions quotidiennement acheter le pain à l'une des boulangeries de la place Bichon et de la rue Saint-Lazare. Revenant avec un goûter, nous n'avions pas d'endroit où s'assoir pour en profiter.

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Par la suite, je me suis aperçu que ma voisine octogénaire avait du mal à venir sur la place acheter son pain ou son journal. Elle m'a confié que les 250 m pouvaient être difficiles à réaliser sans endroit pour se reposer. De ce fait, il lui arrive de ne pas sortir de chez elle de la journée quand elle se sent trop faible.

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De manière générale, cette place est un parking où il est facile de venir pour deux-trois courses. Hélas, rien n'invite à profiter d'une pause sous les arbres qui l'entourent, ni de provoquer des rencontres avec le voisinage ou les gens de passage.

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Avec ma compagne, il nous arrive d'avoir 30 minutes de libres avant un repas ou le bain de nos enfants pour aller jouer dehors. Habitant à plus de 10-15 minutes d'une aire de jeux à pas d'enfants, nous renonçons régulièrement à cet opportunité.

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Le paradoxe est que nous voyons le toboggan de l'école de notre quartier depuis la fenêtre de la chambre de mon fils de 3 ans. Nous y passons même devant tous les jours et notre fils nous demande souvent d'y aller jouer.

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Ayant vécu deux années au Canada, dans la région de Toronto, nous avions remarqué que les enfants profitaient des cours des écoles publiques le soir et les jours où il n'y avait pas classe. Nous avions trouvez cette pratique particulièrement pertinente dans des villes où les endroits disponibles pour créer un parc se font rares.

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